5 avril 2015

La marche solennelle

Voici une nouvelle vidéo dans laquelle je joue sauf que là je ne joue pas toute seule, je joue avec un ensemble.

Voici le nom du morceau
"La marche solennelle" 


4 avril 2015

Nouveau !!!

Bonjour tout le monde ! J' ai décidé de mettre une nouvelle sorte d'articles... J'ai écris un début d'histoire et je ne trouve pas de suite. Alors je vous demande des idées de suite, vous pouvez même écrire tout un chapitre et me l'envoyer par e-mail à cette adresse : vioviobubu@gmail.com

Voilà tout ce que j'ai écris :

Chapitre 1

Elle marchait rapidement dans la forêt, son sac collé contre son ventre. La nuit était fraiche mais elle avait prévu de quoi s’habiller chaudement. Le silence l’apaisait et le stress que lui avait procuré la dispute de ses parents se dissipait peu à peu. C’est cette dernière dispute qui l’avait décidé à fuguer, ses parents ne s’aimaient pas, c’était évident mais ils ne voulaient surtout pas se séparer. C’était sans doute la seule chose sur laquelle ils étaient d’accord. Quand Océane croisa un petit sentier elle hésita quelque secondes avant de décider de le suivre.

« Il doit bien y avoir une ville au bout de ce chemin » pensa-t-elle.

Il était au moins 21 heures et elle espérait pouvoir s’acheter autre chose que du pain et du fromage avant de trouver un endroit où dormir.

En arrivant dans la ville elle trouva bien autre chose que le petit bled où elle habitait avec ses parents. C’était une grande ville illuminée, les enseignes des magasins clignotaient et les voitures passaient à toute vitesse. Elle traina dix bonnes minutes dans la rue, à contempler les magasins de mode avant de se ressaisir et de rentrer dans une petite épicerie. Elle trouva un paquet de chips et alla directement à la caisse.

-          Bonjour, je voudrais ce paquet de chips s’il vous plait.

-          Ça te fera 1€ ma petite.  

-          Voilà monsieur, dit-elle en tendant l’argent, vous ne savez pas où je pourrais trouver un endroit où dormir qui soit pas trop cher ?

-          T’as combien ?

-          J’ai dans les 75€ mais j’aimerais en garder pour manger.

-          Dans ce cas je te conseille la petite buvette au coin de la rue, dit-il en souriant, elle s’appelle L’auberge de Madeleine

-          D’accord merci beaucoup monsieur !

-          Attends, dis-lui que c’est moi qui t’envoie, elle te fera peut-être un prix.

-          Ça va, au revoir !

En entrant dans cette auberge, elle eue l’impression de pénétrer dans un monde parallèle. L’odeur de soupe aux poireaux réveilla sa faim mais elle prit quand même le temps d’observer la pièce.  Les murs beiges semblaient rugueux, la moquette douce comme du velours, la voix des clients se mêlait aux bruits tenus de la cuisine et la lumière douce et vacillante donnait un air moyenâgeux à cette petite pièce.    

Soudain, une petite femme un peu potelée sortit de la cuisine, elle se dirigea vers Océane.

-          Bonjour ma grande, que fais-tu ici ? Tu cherches quelqu’un ?

-          Bonjour madame, je cherche un endroit où passer la nuit, c’est l’épicier qui m’a dit de venir ici, dit-elle sans répondre à la question, vous server aussi à manger ? 

-          Oui, oui, si tu veux passer la nuit ici et prendre le petit déjeuner ça sera 30€, tu as assez ?

-          Oui, ça va, merci, alors je vais faire comme vous m’avez dit.

 

Elle tendit deux billet et reçu une petite clé en échange. C’était la chambre 16. Océane monta l’escalier et arriva dans un long couloir, il n’était pas très long mais une trentaine de chambres débouchaient sur ce couloir.

Elle entra dans sa chambre et sauta sur son lit, soulagée de pouvoir se reposer. Elle s’endormit presque immédiatement.

 

Le lendemain, ce fut l’aubergiste qui la réveilla en lui apportant son petit déjeuner.

-          Bonjour ma grande, bien dormi ?

-          Oui très bien merci, quelle heure est-il ?

-          Il est huit heures, alors, hier tu ne m’as pas dits pourquoi tu étais là toute seule,  si tard.

-          Bah, en fait mes parents m’énervaient tellement que j’ai décidé de disons, partir quelques temps pour qu’ils se calment…

-          Mmh, je comprends, tu as fugué, c’est ça ?

-          Heu non madame.

-          Bon, j’y vais, j’ai d’autres clients à nourrir, dit-elle avec un air soupçonneux.

Cette dame était très gentille, elle ne lui avait pas posé trop de questions et l’avait laissée tranquille. Océane avala son petit-déj et se prépara à sortir. Elle avait envie de faire un petit tour en forêt. Elle dévala les escaliers, dit au-revoir à l’aubergiste et elle sortit. L’air froid lui glaça les mains, ce qui ne l’empêcha pas de courir jusqu’à la forêt.  

La forêt semblait très agitée, les oiseaux criaient au lieu de chanter et les petits animaux, d’habitude invisibles, couraient en tous sens. Océane comprit pourquoi quand elle sentit la fumée âcre et ne tarda pas à entendre la sirène des pompiers.

« Un incendie ! Vite il faut que je sorte de la forêt ! »

Océane, paniquée, courait dans le mauvais sens car elle était aveuglée par la fumée. C’est quand elle atteint le feu qu’elle comprit son erreur. Les feuilles se transformaient en cendre au contact du feu, les animaux fuyaient  mais Océane restait pétrifiée.

Le feu avançait lentement mais commençait à la cerner, elle fixait les flammes sans bouger. Le feu n’avançait plus. Les pompiers arrivèrent à temps pour sauver Océane, un d’eux la prit dans ses bras et couru jusque à l’ambulance. Océane eu le temps de sentir la camionnette démarrer avant de s’évanouir.

Sa petite chambre, à l’hôpital, était totalement blanche excepté son sac posé contre un mur. L’infirmière entra dans la chambre et posa un regard maternel sur Océane. Elle la regarda longuement avant de lui demander :

-          Bonjour, comment vas-tu ?

-          Très bien mais que s’est-il passé en fait, je ne me souviens plus vraiment…

-          En fait, il y a eu un incendie dans la forêt Pyrre et tu étais dans la forêt quand il s’est déclaré. Les pompiers sont arrivés à temps pour te sauver, elle réfléchit un instant puis elle continua, le feu a étrangement ralenti fortement jusqu’au moment où les pompiers t’ont emmenée à l’hôpital.

-          Ah bon ! J’ai eu de la chance alors.

-          Oui c’est vrai. Si tu as besoin de quelque chose tu appuis là, dit-elle en montrant un petit bouton. Je dois y aller.

-          Merci madame, je le ferai.

-          Ha ! J’oubliais, on n’a pas trouvé tes papiers dans ton sac, connais-tu le numéro de tes parents ?

-          Heu, Océane paniquait mais elle réfléchit un peu, oui j’ai celui de ma mère, 063581… elle inventait le numéro en parlant, …348, je crois que c’est ça, je ne me souviens plus trop.

-          Merci, ça ira, à tout à l’heure.

Océane réfléchit quelques minutes avant de décider de partir, quand l’infirmière comprendrai que ce n’était pas le bon numéro elle viendrait la voir pour faire des recherches plus approfondies. Elle empoigna son sac et sortit de la chambre, la tête lui tournait un peu mais elle continua  à avancer prudemment. Quand elle croisa une infirmière, elle fit un grand sourire, cacha son sac et fit mine d’aller aux toilettes.

Océane sortit, soulagée, de cet hôpital. Elle emprunta une route qui menait à la ville et fut prise en stop par un monsieur d’une trentaine d’année. Océane était un peu méfiante malgré le sourire de l’homme. Elle garda la main sur la poignée pendant le début du voyage.

-          Pourquoi étais-tu toute seule à l’hôpital, demanda le monsieur, tu as un problème ?

-          Non, ma mère est en ceinte et elle a eu des contractions, en même temps qu’elle parlait le mensonge se formait dans sa tête, mon père n’est pas à la maison donc ma mère m’a dit de revenir en stop.

-          Ah d’accord, donc je t’amène à la ville et tu te débrouilleras, c’est ça ?

-          Oui c’est ça, merci.

Un silence pesant s’installa. Océane repensa à l’incendie et à ce qu’avait dit l’infirmière : « le feu a étrangement ralenti fortement jusqu’au moment où les pompiers t’ont emmenée à l’hôpital. » c’était vraiment étrange, ça ne ressemblait pas à de la chance. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chapitre 2

En arrivant à l’auberge, Océane demanda à la femme de ménage si elle avait des bougies. Celle-ci lui répondit qu’il y en avait au sellier, qu’il suffisait de demander la clé à l’accueil et que la porte était à côté des toilettes.

 De retour dans sa chambre Océane posa la bougie sur sa table de nuit et l’alluma avec précautions. Elle commença par fixer la flamme, comme pendant l’incendie, mais rien ne se passa. Déçue, Océane s’assit sur son lit puis pensa : « Ce que tu peux être bête parfois… Personne peut  contrôler le feu ». Elle se remémora quand même l’incendie pour comprendre ce qu’il s’était passé. Quand elle regarda la bougie, ce qu’elle vit la fit bondir en arrière, la flamme était devenue gigantesque. « Arête ! » pensa Océane, et la flamme s’éteignit.